Insalata caprese

Concert à la Villa Lysis

Elles font pitié ces "tomates mozzarella" servies dans nos brasseries : tomates sans saveur, basilic lyophilisé, souvent, et fromage industriel composent une assiette destinée à qui croit manger "frais et léger". On dit que les tomates de la Campanie (région de Naples et des Iles, dont  Capri la bleue) ont un goût inimitable, presque sucré, sans acidité. Raison de plus pour m'allécher, moi qui trépigne à l'idée de parcourir la contrée, bientôt, en la meilleure compagnie possible. Je me suis déjà renseigné pour m'armer de la meilleure manière de s'éloigner des hordes touristiques à Capri, île azurée qui frémit encore des turpitudes du baron Fersen, celui-là même dont Roger Peyrefitte conta jadis les tribulations sensuelles dans l'Exilé de Capri. Le baron fit construire la villa Lysis en 1905 dans un style romantique d'un luxe finalement assez discret selon les photographies que j'ai pu voir. Ce sera un bonheur que de l'aller voir et d'écouter les vieilles pierres nous confier leurs secrets.

Quelque part à Capri

Tout ça ne nous avance guère pour notre insalata caprese.
La recette est toute simple : allez dans l'un des marchés de Naples (oui !) faire provision de tomates que vous détaillerez en fines tranches, procédez de même pour la mozzarella (de bufflonne, impérativement, et du jour, si possible...), alternez les tranches avec des feuilles de basilic frais, arrosez généreusement d'huile d'olive. J'ajoute, pour ma part, quelques petites olives noires. Le bonheur, c'est aussi simple que ça !