Si tout va bien, je découvrirai Naples cet été. J'ai arpenté le Nord de l'Italie, jamais le sud, hormis un exaltant périple en Sicile. J'ai connu et aimé dans ma ville de jeunesse quelques beaux garçons d'origine calabraise. Poussés par la misère sur nos rivages au début du siècle précédent, leurs aïeux furent accueillis comme le sont aujourd'hui les pauvres gens venus de bien plus loin. Il y avait pour eux obligation d'être farouches, querelleurs, ladres pour certains. Quand les bonnes gens disaient, méprisants, "c'est bien un calabrais, va !", ils pâlissaient de fierté.
Je n'irai pas, pas encore, en Calabre, mais Naples maintenant m'aimante.
J'ai hâte.
Je n'irai pas, pas encore, en Calabre, mais Naples maintenant m'aimante.
J'ai hâte.
* C'est le (beau) titre d'un nanar franco-italien des années 30 avec la star de l'époque, Tino Rossi, qui était corse.
3 commentaires:
Ton amour pour l'Italie m'étonne!
certainement dans une vie antérieure tu étais un Italien fier de l'être, probablement l'un de l'expédition des Mille de Garibaldi!
Naples est la plus vibrante des villes d’Italie que j’ai connues. La plus homo-érotique aussi. C’est souvent sale, bruyant, ça pue... mais d’une intensité de vie qui m’a profondément remué. En 10 jours, je n’ai pas rencontré une seule personne désagréable. J’ai arpenté, seul, des coins sordides et j’en suis ressorti… émerveillé. Il y a également des splendeurs artistiques partout (on est en Italie), mais j’avoue avoir été plus marqué par le temporel ; qui l'est, plus qu'ailleurs, depuis et pour toujours.
nos souvenirs et nos amours d'Italie n'ont pas d"égale, même en Afrique du Nord. le beau calabrais est à limage de cette image, par tous les traits de sa beauté respire l'amour, le plaisir, et le partage. de surcroit la nature a été généreuse avec les garcons de Calabre nous en laissant un souvenir émerveillé, monumental de sensualité généreuse.
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