Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
samedi 13 septembre 2014
Branle*
Ça ne s'invente pas : mettant de l'ordre dans mes classeurs de partitions, hier, j'ai trouvé cette transcription pour claviers d'une œuvre ancienne du Sieur... Bezard, lequel (nommé aussi Besard) écrivit effectivement des pièces pour luth que l'on trouve, selon le catalogue de la BNF dans un recueil intitulé Chansons gaillardes (sic) et danceries de la Renaissance.
* J'avais connaissance de cette danse, que l'on voit souvent exécutée dans les films d'époque en costumes.
Wikipedia en donne cette définition :
[Au quinzième siècle , le branle est l'un des pas constitutifs de la basse danse, ainsi que le nom d'une famille de danses dont l'origine remonte aux rondes du Moyen Âge.
Aux XVIe et XVIIe, les branles se diversifient et désignent un ensemble de danses collectives en chaîne ouverte ou fermée, progressant latéralement à gauche, de mesure binaire ou ternaire. Ils utilisent principalement deux « pas de base » : le double et le simple.]
Messieurs les musiciens, à vos instruments !
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9 commentaires:
qui s'orthographiait également " bransle "
Je sais que cela rime avec luth , et aussi avec rut(ebeuf) mais je dois dire que depuis quelques années je lis surtout la clef d'ut mais la mélodie semble être à ma portée
Oui, Cyril. C'est moins "actuel".
https://www.youtube.com/watch?v=ZYuVXTOwk9g
bonne écoute
merci pour vos billets
Merci à vous, Bruno.
Thoinot Arbeau, reprenant Pierre Attaingnant,
le précisait dans son Orchésographie : " Le bon bransle
fait le gay pied ".
Celeos
Savant Celeos, je n'ai pas vérifié, mais point ne m'étonnerait que ce fut exact.
Cher Silvano, pardonnez ma petite taquinerie : j'ai prêté à Thoinot Arbeau,
dans son dialogue avec l'un de ses anciens élèves, Capriol,
une phrase qu'on serait en peine de trouver dans son traité.
Néanmoins, l'esprit est bien celui-là.
A propos de la gaillarde, autre danse de la Renaissance,
Arbeau nous dit : " La gaillarde est appelée ainsi,
car on doit être gay et souple pour la danser ".
Il insiste ainsi sur la position du corps et bien évidemment des pieds.
Je n'ai donc fait que forcer un peu le trait.
Pour en rajouter sur le branle, s'il en existe un nombre important
de différentes régions d'Europe,
l'un s'appelle, ça ne s'invente pas non plus,
le " branle appelé Pinagay ",
qui n'est pas celui dont vous publiez la transcription.
Quelques vidéos sur Youtube en donnent la musique.
La Renaissance, période gaie
à plus hault sens...
Celeos
Celeos :
bien taquiné : c'était plausible.
Pinagay, c'est bien joli également.
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