Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 28 juillet 2015

Impressionnant : Venise déserte !



Les producteurs de ce court-métrage, Le silence des mouettes, ont imaginé une Venise désertée de toute présence humaine. La réalisation de ce film a demandé deux ans de travail, notamment en post-production pour effacer tout être vivant de leurs images.
J'ai déjà évoqué ici l'angoisse qui m'étreint chaque fois que je quitte la Sérénissime. Plus une âme qui vive dans cette vidéo, certes, mais le procédé permet de voir Venise telle qu'on ne pourra jamais l'apprécier.

Producteurs : Gregoric & Jesenicnik
Musique : Old Europe par Patrick Smith/AudioMicro.com

8 commentaires:

Pierre a dit…

Le film est fort beau ! mais à couper avant la grotesque petite "morale" à 2 balles de la fin (ne pouvant plaire qu'à des anglo-saxons).
Maintenant, j'ai connu Venise en janvier, et c'était très raisonnable comme "encombrement".

Silvano a dit…

Oui, Pierre, ou, même en pleine saison, après huit heures du soir, quand les bateaux de croisière ont ré-ingurgité leurs cargaisons de touristes "Grand Canal", et que d'autres foules ont rejoint Mestre-dortoir, les prix des nuitées dans la Sérénissime étant ce qu'ils sont.

The Narrow Corner a dit…

Un peu post-apocalyptique (je regrette l'utilisation du time lapse) et parfois longuet... Le tourisme de masse est une plaie.

Jay a dit…

Terribilissimagno !

Silvano a dit…

another country : certes, c'est une plaie. Il faudrait le réguler. Mais rester fidèles à nos convictions : il ne faut pas réserver les merveilles du monde à une "élite".
Dilemme, n'est-ce-pas ?

another country a dit…

Je fais miennes ces sages paroles de Sénèque : "La preuve du pire, c'est la foule."

Silvano a dit…

Ah, mais je les fais miennes, cher ami !
Le dilemme, le dilemme, vous dis-je !

The Narrow Corner a dit…

Je comprends. Je trouve personnellement mon salut dans la fuite, loin de la foule déchaînée (ce qui, si je ne m'abuse, est la traduction française du titre du roman de Thomas Hardy, "Far from the Madding Crowd").