Le journal quotidien - non hétérophobe - de Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
vendredi 24 avril 2020
Se retrouver bientôt
2 commentaires:
Anonyme
a dit…
"Se retrouver bientôt" ! Comme cela prend un sens particulier à mes yeux. Je suis ici, confiné en France, comme tout un chacun ; lui est de l'autre côté du monde, en Chine, dans son pays, le pays où je vis. Nous ne nous sommes vus depuis le 10 janvier : il partait en Corée ; je partis le 12 pour Paris, avant d'obliquer vers la Bretagne le 29, afin de retrouver mes parents. Le 8 février, mon vol du 15 était annulé, avant des annulations en cascade et un avertissement de mon employeur, m'enjoignant à ne pas revenir. Le 28 février, il célébrait son anniversaire, seul, confiné. Le 17 mars, nous entrions en confinement, le 28, la Chine interdisait l'entrée d'étrangers sur son territoire... Quand l'embrasserai-je à nouveau ? Je n'étais parti que pour un mois, et le 11 mai, j'aurai été absent quatre, sans pouvoir imaginer encore de retour... Heureusement, il y a la beauté du lien qui perdure, à dix mille kilomètres l'un de l'autre...
2 commentaires:
"Se retrouver bientôt" ! Comme cela prend un sens particulier à mes yeux. Je suis ici, confiné en France, comme tout un chacun ; lui est de l'autre côté du monde, en Chine, dans son pays, le pays où je vis.
Nous ne nous sommes vus depuis le 10 janvier : il partait en Corée ; je partis le 12 pour Paris, avant d'obliquer vers la Bretagne le 29, afin de retrouver mes parents. Le 8 février, mon vol du 15 était annulé, avant des annulations en cascade et un avertissement de mon employeur, m'enjoignant à ne pas revenir.
Le 28 février, il célébrait son anniversaire, seul, confiné.
Le 17 mars, nous entrions en confinement, le 28, la Chine interdisait l'entrée d'étrangers sur son territoire...
Quand l'embrasserai-je à nouveau ? Je n'étais parti que pour un mois, et le 11 mai, j'aurai été absent quatre, sans pouvoir imaginer encore de retour...
Heureusement, il y a la beauté du lien qui perdure, à dix mille kilomètres l'un de l'autre...
G.
Oui, G., il y a des situations bien douloureuses. Je compatis. Courage !
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