Richter/Sanderling 1959
Sans doute l'un des concertos pour piano et orchestre les plus galvaudés.
Mais sans conteste, aussi, et de loin à mon sens, cette version donne toute sa dimension à cette œuvre dont on avait oublié à quel point elle atteignait au sublime.
Les gens pressés trouveront le premier mouvement un peu lent, mais Richter savait ce que "moderato" veut dire. L'adagio est bouleversant. Le final fulgurant.
Le Philharmonique de Leningrad, dirigé par Kurt Sanderling n'est pas en reste, à la hauteur du Maître.
Génial (et je sais peser ce mot).
Sur Sviatoslav Richter, ses confrères, et non des moindres :
« L'un des plus puissants communicateurs que le monde de la musique ait produit de notre temps ». (Glenn Gould)
« Ce n'était pas vraiment quelque chose d'exceptionnel. Puis, à un moment, j'ai remarqué que mes yeux étaient de plus en plus humides : les larmes ont commencé à rouler sur mes joues ». (Arthur Rubinstein)
« Le jeu de piano le plus puissant que j'aie jamais entendu ». (Van Cliburn)
« Parmi les pianistes russes, je n'en aime qu'un, Richter ». (Wladimir Horowitz)
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