Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 14 juin 2025

Russes et gays : rien de nouveau, au contraire !

En juin 2001, à l'occasion de ce que l'on appelait encore la "Gay pride", France 3 diffusait le documentaire Je suis la folle de Brejnev.
L'homosexualité masculine sous le régime soviétique vue par Frédéric Mitterrand, au travers d'images tournées à Moscou et à Saint-Pétersbourg dans le milieu noctambule gay (boîtes, cabarets, prostitution…), d'images d'archives, de nombreux extraits de films de fiction russes (des grands réalisateurs Eisenstein, Paradjanov) et d'interviews de victimes de la répression homophobe. Ce reportage au ton très personnel est à la fois documentaire historique et politique, portrait social de la Russie gay de l'époque et journal intime des grands artistes russes homosexuels.
En 2001, un an après la première élection de Poutine, les gays pouvaient encore se retrouver dans des lieux dédiés, comme le club 69 (!) du reportage ci-dessous, extrait du film de Frédéric Mitterrand. On sait ce qu'il est advenu par la suite, avec les lois répressives du régime de l'indéboulonnable autocrate. 
Le film est aujourd'hui introuvable. Les associations peuvent le louer pour projection publique à ADAV Projections.

Quatre extraits du film, tout de même : 


Ces interviews ne pourraient se faire aujourd'hui :
ils seraient considérés comme étant de la "propagande pour l'homosexualité
en vertu des lois promulguées, depuis, par le pouvoir.


Cinéma soviétique : Eisenstein, amours contrariées



Ces extraits en or massif via la chaîne YouTube L'humanisme vaincra le nihilisme 

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans l'ombre des salles où le temps se suspend,
Gayculte rêve, où les ombres s'étendent.
Les projecteurs murmurent des histoires interdites,
Des amours cachées, des passions maudites.

Le cinéma soviétique, voilé de mystère,
Dévoile des visages, des corps en lumière.
Eisenstein, Paradjanov, leurs noms résonnent,
Dans chaque plan, des désirs s'abandonnent.

Gayculte, enfant des nuits et des lumières pâles,
Cherche dans l'écran des destins sans égale.
Le cinéma, son refuge, son temple, son asile,
Où chaque film est un voyage, un rêve fertile.

Anonyme a dit…

Cher Silvano
Merci pour ces extraits car je cherchais à revoir ce documentaire
Je n'ose imaginer la situation actuelle
Connaissez vous le pianiste Francesco Tristano dans Bach ?
Bien fidèlement
F.

Silvano a dit…

Oui, je connais ce pianiste très original. J'écrirai bientôt sur lui.

Silvano a dit…

Joli. Un petit pseudo identifiable facilement pour se suivre, serait le bienvenu

uvdp a dit…

Joli seulement ! J'ai passé toute la matinée pour le faire composer par mon chat Mistral .

Silvano a dit…

Très beau... maintenant que c'est signé !

uvdp a dit…

Mistral vous remercie .